Les catherinettes

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(Un peu d'histoire ( ou de légende ))
(La Sainte-Catherine : patronne des jeunes filles)
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" Dans le bon vieux temps, disait le le journaliste Hector Berthelot en 1884, cette fête était célébrée dans presque toute les maisons canadiennes. C'était un jour de grande liesse. Le travail était suspendu et le plaisir était partout à l'ordre du jour. La ménagère passait la journée à préparer le festin avec rigueur. Dans toutes les familles, c'était une fête à rendre des points aux noces de Gamache. La soirée et la nuit entière étaient consacrées à la danse. "  
 
" Dans le bon vieux temps, disait le le journaliste Hector Berthelot en 1884, cette fête était célébrée dans presque toute les maisons canadiennes. C'était un jour de grande liesse. Le travail était suspendu et le plaisir était partout à l'ordre du jour. La ménagère passait la journée à préparer le festin avec rigueur. Dans toutes les familles, c'était une fête à rendre des points aux noces de Gamache. La soirée et la nuit entière étaient consacrées à la danse. "  
  
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Curieusement, un dicton du Languedoc évoque le mauvaise augure de se marier en novembre : " Mois des morts, noces mortelles ", y dit-on… Qui sait : peut-être est-ce pour cette raison que la tradition de la Sainte-Catherine s'est perdu.
 
Curieusement, un dicton du Languedoc évoque le mauvaise augure de se marier en novembre : " Mois des morts, noces mortelles ", y dit-on… Qui sait : peut-être est-ce pour cette raison que la tradition de la Sainte-Catherine s'est perdu.

Версия 16:23, 24 апреля 2007

Содержание

Le 25 novembre, on fête les Catherinettes !

A la Sainte Catherine, on fête les Catherinettes, c'est-à-dire les jeunes filles ayant dépassé l'âge de 25 ans sans être mariées. La tradition, particulièrement dans les maisons de couture et les magasins de mode, veut qu'on leur confectionne des chapeaux extravagants qu'elles porteront tout au long de cette journée. A l'origine de cette tradition, il y a la vie légendaire de Sainte Catherine...

Un peu d'histoire ( ou de légende )

Nous sommes à Alexandrie, en Egypte, au début du IVème siècle après J.C. Catherine, jeune fille noble, avait été élevée dans la connaissance des sciences et des arts et elle fréquentait poètes et philosophes. L'empereur romain Maxence, de passage à Alexandrie, ordonna à tous ses sujets d'offrir des sacrifices aux idoles. Catherine se rendit alors devant l'empereur et lui proposa une discussion. Celui-ci, craignant cet affrontement, convoqua cinquante philosophes mais Catherine sut parfaitement réfuter toutes leurs objections. Emprisonnée puis jetée dans une machine infernale, elle fut sauvée par un ange. Mais l'empereur finit par la faire décapiter ainsi d'ailleurs que sa propre épouse qui avait osé prendre la défense de la jeune fille. Avant de mourir. Catherine demanda à Dieu d'exaucer tous ceux qui le prieraient par son intercession et de les conduire tous au paradis. Tout ceci a été écrit en grec au IXème siècle et aucun témoignage antérieur n'a été retrouvé.

La dévotion à Sainte Catherine se répandit partout et bien des détails furent encore ajoutés à une vie déjà bien extraordinaire. Les confréries de jeunes filles la vénéraient particulièrement et elles avaient le privilège de s'occuper de sa statue. Mais celles qui se mariaient devaient quitter la confrérie et laisser aux autres le soin de " coiffer sainte Catherine ". C'est là l'origine de l'expression bien connue qu'on applique aux filles qui atteignent vingt-cinq ans sans être mariées. Une tradition qui se maintient à PARIS.

Chaque année, le 25 Novembre, dans le deuxième arrondissement, règne une atmosphère de fête. En effet, les catherinettes, venues des écoles de mode parisiennes, sont nombreuses à se rassembler.

C'est d'abord, à l'église, une cérémonie haute en couleurs où la variété des "coiffes", originales, sages, provocatrices ou raffinées, contraste avec la douceur qui se dégage du mariage jaune/vert.

Après la bénédiction finale, un cortège se forme en direction de la statue de la sainte qui orne l'angle des rues des Petits-Carreaux et de Cléry. L'échelle des pompiers est dressée, attendant que quelques-unes des catherinettes montent jusqu'à la statue, non sans quelque appréhension, pour poser la couronne sur la tête de la sainte. Clameurs et applaudissements accompagnent et encouragent chacune des catherinettes. Dernière étape : la mairie du deuxième arrondissement où un jury, composé de professionnels de la mode, se réunit pour remettre un prix aux " coiffures " qu'il juge les plus dignes d'admiration.

La Sainte-Catherine : patronne des jeunes filles

Au début du 20e siècle, les Anglaises invoquaient la sainte le jour de sa fête en ces termes : " Sainte Catherine, sainte Catherine, aide-moi. Et promets de ne pas me laisser mourir célibataire. Un mari, sainte Catherine, un bon, sainte Catherine; mais plutôt un que pas du tout. " Vierge et martyre chrétienne du 4e siècle, Catherine aurait vécu à Alexandrie. On dit que l'empereur Maxence qui, ayant vainement tenté de l'épouser, l'aurait fait emprisonner. Plus tard, elle subit le supplice de la roue : la machine, construite spécialement à son intention, était comportait quatre roues munies de pointe de fer qui devaient la déchiqueter. La jeune fille résista si bien qu'on dû l'étêter. Le culte de la Sainte-Catherine ne s'est pourtant répandu qu'au Moyen Âge (12e siècle) : fiancée mystique de Jésus Christ dans la tradition chrétienne, elle devint la patronne des jeunes filles vierges (les catherinettes) qui habillaient et coiffaient sa statue le 25 novembre. D'où l'expression " coiffer la sainte Catherine " pour désigner les célibataires qui atteignent l'âge de 25 ans et que l'on fêtait encore au début du siècle le 25 novembre. " Dans le bon vieux temps, disait le le journaliste Hector Berthelot en 1884, cette fête était célébrée dans presque toute les maisons canadiennes. C'était un jour de grande liesse. Le travail était suspendu et le plaisir était partout à l'ordre du jour. La ménagère passait la journée à préparer le festin avec rigueur. Dans toutes les familles, c'était une fête à rendre des points aux noces de Gamache. La soirée et la nuit entière étaient consacrées à la danse. "

Curieusement, un dicton du Languedoc évoque le mauvaise augure de se marier en novembre : " Mois des morts, noces mortelles ", y dit-on… Qui sait : peut-être est-ce pour cette raison que la tradition de la Sainte-Catherine s'est perdu.

Vers une réforme des Catherinettes

A l'approche de la date des Catherinettes, le gouvernement Raffarin envisage de faire voter une grande loi sur l'âge limite pour la traditionnelle célébration. Actuellement fixé à 25 ans, cet âge pourrait être porté progressivement à 30 pour "tenir compte de l'évolution des comportements".

On observe en effet depuis un siècle le glissement progressif de l'âge du premier mariage des jeunes femmes se produit de plus en plus tard. Et dans les années soixante encore, une proportion importante des jeunes femmes de moins de 25 ans vivait mariées en couple. Les Catherinettes restaient donc l'exception.

Or, au cours des quinze dernières années, les évolutions se sont accélérées, comme le rappelle Fox T.Paddle, le président de l'IDOF (Institut Désinformation et Opinion Francophone) : "nous venons de vivre la décennie du grand changement de moeurs sociétales, la nouvelle situation devait être prise en compte", nous a-t-il expliqué, fort des constatations tirées des bilans démographiques de l'INSEE, selon lesquelles l'âge moyen lors du premier mariage des femmes qui était de 25,7 ans en 1990 s'élève désormais à 29 ans. "Telle qu'elle est définie par la tradition, la Catherinette n'est désormais plus l'exception mais la règle commune", s'alarme le célèbre consultant d'origine australienne, pour qui "l'adhésion populaire à la Catherinette repose sur le caractère exceptionnel de la situation matrimonial de non mariage". De plus, Fox T.Paddle souligne que "l'identité sous-jacente de l'événement marketing que représente la Catherinette ne peut que souffrir désormais de cette inadéquation entre la tradition et la nouvelle réalité sociétale", ce qui constitue un grave danger. En un mot, comme le résume l'expert bien connu de nos lecteurs, "la Catherinette n'obéit plus aux règles du marketing one to one".

Alerté par l'IDOF, le gouvernement a réuni le mois dernier dans le plus grand secret une commission sous l'égide de Emile-Louis Dubonchoix, maître des requêtes au Conseil d'Etat, spécialiste des questions d'humiliation des femmes.

La commission Dubonchoix a entendu les plus importants experts démographes français, ainsi que des jeunes femmes concernées par l'événement, qui ont pu exprimer les craintes de toute une génération. Ainsi, Léonie D. a expliqué qu'elle est "très surprise" de se retrouver Catherinette dans quelques jours puisque, selon elle, sa situation est "statistiquement normale". Autre témoignage poignant, celui de Fabienne S., une jeune mathématicienne qui avait déjà sombré dans l'alcoolisme depuis qu'elle a dû travailler sur le ratio McDonough : "j'étais déjà désespérée au travail, surtout depuis qu'ils m'ont collé sur les normes IFRS, et maintenant je vais être humiliée".

Lors des auditions, la commission Dubonchoix a aussi pu entendre l'appel de la jeune génération qui espère bien échapper aux Catherinettes à 25 ans, représentée par Isabelle R. : "j'ai encore un an et je vis dans l'angoisse, je ne vais quand même pas me marier avec mon mec juste pour échapper à ça, ce serait dingue!".

Le nouveau calendrier des Catherinettes devrait être connu avant la date fatidique du 25 novembre prochain, estime-t-on dans les milieux bien désinformés proches de la commission Dubonchoix.

Sainte Catherine D'Alexandrie, vierge, martyre et docteur de l'Église

La vie de Sainte Catherine d'Alexandrie est tout à fait édifiante, puisque cette sainte fut à la fois vierge, martyre et docteur de l' Église, ce qui lui vaut d'être représentée avec 3 auréoles : - La blanche des vierges - La rouge des martyres - La verte des docteurs Elle ne se contente pas non plus d'être la sainte patronne des filles à marier, mais aussi celle des prêcheurs et des philosophes. C'est sa vie exemplaire qui lui vaut tout ces honneurs : originaire d'une famille noble d' Alexandrie, Catherine se convertit au christianisme à la suite d'une vision. L'empereur Maxence, qui persécutait les chrétiens, lui proposa de renoncer à sa foi en échange d'un mariage royal. Catherine refuse et allégua qu' elle avait contracté avec le Christ un mariage mystique. On raconte qu'elle tint tête à toute une armée de philosophes qui lui avaient été envoyés pour lui démontrer la fausseté de sa foi et réussi même à les convertir. L'empereur la condamna à mourir du supplice de la roue. La légende dit que la roue se brisa miraculeusement et qu'elle fut donc décapitée vers l'année 310, un 25 novembre. Le 25 novembre, on fête les Catherinettes!

A la Sainte Catherine, on fête les Catherinettes, c'est-à-dire les jeunes filles ayant dépassé l'âge de 25 ans sans être mariées. La tradition, particulièrement dans les maisons de couture et les magasins de mode, veut qu'on leur confectionne des chapeaux extravagants qu'elles porteront tout au long de cette journée. A l'origine de cette tradition, il y a la vie légendaire de Sainte Catherine...

Sainte Catherine, protectrice des filles célibataires

Son refus de se marier explique tout naturellement pourquoi Sainte Catherine est la patronne des filles célibataires. L'expression "coiffer Sainte Catherine" qui signifie ne pas être mariée l'année de ses 25 ans s'explique par une tradition qui remonte au XVIème siècle. En effet, à cette époque, on renouvelait la coiffure de la statue de la sainte dans les églises, et c'était les jeunes femmes célibataires entre 25 et 35 ans qui se chargeaient de cette tâche. Il faut savoir que les hommes célibataires ont eux aussi leur saint patron en la personne de Saint Nicolas : en effet, tout comme on dit "coiffer sainte Catherine" pour les filles, on dit "porter la crosse de Saint Nicolas" pour les garçons... Vous avez 25 ans et aucun mari à l'horizon ? Pas de panique… D'abord, Mademoiselle, sachez que si vous ne voulez pas vous marier, Sainte Catherine vous protégera tout particulièrement car elle aussi refusa les liens sacrés du mariage... Nous vous souhaitons cependant de vivre un célibat plus gai que le sien ! =Pourquoi on les appelle "Les catherinettes" Dans quelques jours, le 25 novembre, des charmantes jeunes femmes de 25 ans vont arborer sur leurs têtes des chapeaux farfelus. Ces témoignages spectaculaires de leur célibat à cet "âge avancé" ont pour origine l'histoire la courageuse et téméraire sainte Catherine. C'est pourquoi on les appelle les "Catherinettes". Au IVe siècle, en Egypte, à Alexandrie, sous domination romaine, la jeune Catherine, issue d'une famille royale, perd son père alors qu'elle n'est qu'une enfant. Très jeune, elle se passionne pour l'étude des sciences, des arts et de la philosophie, et fréquente les poètes et les penseurs de l'illustre cité. A l'adolescence, elle épouse, comme sa mère, la religion chrétienne. Après son baptême, illuminée par sa foi et dans un élan mystique, elle se sent "mariée" à Jésus. Un jour, l'empereur Maxence se rend à Alexandrie et exige que toute la population rende hommage aux idoles. Catherine, qui n'a que 18 ans, souhaite rencontrer l'empereur pour avoir une discussion avec lui afin de le convaincre de retirer son exigence. Maxence, prévenu de l'intelligence et de la force du verbe de Catherine, refuse cette joute oratoire. Il lui impose alors de s'exprimer face à une cinquantaine de philosophes convoqués pour la contrer. La jeune femme se montre si convaincante que certains penseurs se rallient à son propos. Cette très belle femme aua un verbe si séduisant que Maxence tombe sous son charme et lui propose de l'épouser. Catherine refuse, en lui opposant le fait qu'elle est mariée à Jésus. L'empereur, furieux d'un tel affront, la jette en prison. Touchée par la grâce et la sincérité de la jeune femme, l'impératrice lui rend visite dans sa geôle et implore l'empereur de la libérer. Ulcéré que l'on ose braver son autorité, Maxence la condamne à être suppliciée. Pour ce, il fait construire une machine faite de quatre roues munies de pointes acérées. Le jour de l'exécution, les pointes la déchirent. La légende veut qu'aucune goutte de sang ne sorte de son corps mais qu'à la place, du lait se répande tout autour d'elle ! Une des roues infernales se brisant même, si bien que pour en finir, Maxence la fait décapiter. Elle devient dès lors la patronne des jeunes filles vierges. Au Moyen Age, on a pour habitude de décorer et de parer les statues des saints, le jour de leurs fêtes. Le jour de Sainte-Catherine, les jeunes femmes non mariées et vierges décorent la statue d'une coiffe, un chapeau confectionné spécialement. Cette tradition perdure jusqu'à maintenant. Elle reste très vivace dans les métiers de la couture et du chapeau. Elle permet à chaque Catherinette de laisser libre cours à son imagination et à sa fantaisie pour créer et décorer son chapeau extraordinaire. Le 25 novembre, de nombreux bals des Catherinettes sont organisés. Alors, mesdemoiselles, à vos chapeaux, et, messieurs, venez faire tanguer le cœur des Catherinettes Les Catherinettes en fête le 25 novembre!

Une jolie tradition!

Une jolie tradition de célébrer les jeunes filles de 25 ans célibataires. Le jour du 25 novembre, elles "coiffent Sainte Catherine", c'est à dire qu'elles se rendent en cortège, coiffées d'un chapeau jaune et vert, devant une statut de Sainte-Catherine, à la recherche du Prince Charmant.

100-00 200-00 300-00

Lancée par les modistes des maisons de couture, cette fête associe le vert, couleur de l'espoir au jaune, la réussite. Une bonne occasion d'élire la reine de la journée, qui devra conserver son chapeau jusqu'au soir.

Qu'est-ce qu'une Catherinette ?

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C'est une jeune femme qui ayant atteint 25 ans n'est toujours pas mariée. L'étymologie grecque de ce prénom est katharos qui veut dire pur. le 25 novembre, les Catherinettes arborent un chapeau de couleur verte et jaune, car on dit qu'elles "coiffent Ste Catherine". La tradition voulait en effet que les jeunes femmes renouvellent la coiffure de la statue de la Sainte Catherine à Paris. C'est aujourd'hui la fête des modistes (les créateurs de chapeaux et de toutes les grandes maisons de couture parisiennes et cela donne l'occasion aux petites mains de préparer les plus beaux chapeaux et renforce l'esprit d'équipe. La couleur jaune symbolise la Foi et le vert la connaissance. Cette tradition remonte au Moyen-Age, où l'on parlait indifféremment de la "coiffe" ou de l'habillage de Sainte-Catherine. Les jeunes filles qui avaient atteint 25 ans sans avoir trouvé d'époux, revêtaient des vêtements somptueux ou coiffaient des chapeaux originaux. De véritables pièces montées pour certaines qui les confectionnaient elles-mêmes ou s'assuraient les services d'une modiste. Très souvent, le motif de la "coiffe" s'inspirait des attributs de la profession de la Catherinette.

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