L'eau, l'enjeu du 20 sciecle
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On a découvert des traces d'eau sur Mars... et aussitôt les hypothèses de présence de vie sur cette planète vont bon train. Car l'eau c'est la vie! Si l'univers est issu du big-bang, c'est la formation d'eau qui a permis l'apparition des premières formes de vie, il y a 3,5 milliards d'années. Sans eau, pas de vie. Constitué à 60 % d'eau, notre corps meurt au bout de quelques jours s'il en est privé, alors qu'il peut subsister plusieurs semaines sans manger. | On a découvert des traces d'eau sur Mars... et aussitôt les hypothèses de présence de vie sur cette planète vont bon train. Car l'eau c'est la vie! Si l'univers est issu du big-bang, c'est la formation d'eau qui a permis l'apparition des premières formes de vie, il y a 3,5 milliards d'années. Sans eau, pas de vie. Constitué à 60 % d'eau, notre corps meurt au bout de quelques jours s'il en est privé, alors qu'il peut subsister plusieurs semaines sans manger. |
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L'EAU, ENJEU DU XXIe siècle
On a découvert des traces d'eau sur Mars... et aussitôt les hypothèses de présence de vie sur cette planète vont bon train. Car l'eau c'est la vie! Si l'univers est issu du big-bang, c'est la formation d'eau qui a permis l'apparition des premières formes de vie, il y a 3,5 milliards d'années. Sans eau, pas de vie. Constitué à 60 % d'eau, notre corps meurt au bout de quelques jours s'il en est privé, alors qu'il peut subsister plusieurs semaines sans manger.
Mais cette eau indispensable à la vie ne représente qu'une infime partie de notre planète. L'explorateur Paul-Emile Victor rappelait que, si la Terre avait la taille d'une orange, le volume de l'eau serait celui d'une simple goutte ; dont seulement 2 à 3 % d'eau douce (non salée), elle-même aux trois quarts sous forme de glace. Les eaux douces disponibles représentent quand même 9 millions de kilomètres cubes. Mais elles sont très inégalement réparties, et souvent maltraitées. En juin 1997, l'Assemblée générale des Nations unies, examinant les schémas actuels d'utilisation des ressources en eau, a constaté qu'un tiers de l'humanité manquait actuellement d'eau, en quantité et/ou en qualité consommable... et que si l'on continuait ce serait le cas des deux tiers en 2005 ! Plus de 1 milliard d'êtres humains ne disposent pas d'un minimum de 20 litres d'eau par jour (contre 147 litres pour nous, en France). Depuis le début du siècle, les consommations en eau ont été multipliées par sept, et elles ont doublé en moins de vingt ans. Si la moitié de cette augmentation est due à l'accroissement de la population mondiale, l'autre moitié est une conséquence de l'élévation du niveau de vie et du développement agricole et industriel. Source de vie, l'eau est aussi source de catastrophes : ses déchaînements provoquent inondations, cyclones, etc. Son absence provoque sécheresses et famines, extension des surfaces désertiques. Les effets cumulés des déséquilibres climatiques et d'une utilisation anarchique de cette ressource font peser de graves menaces sur l'avenir d'une partie importante de l'humanité, voire sur la survie globale de nos descendants. Dans les pays développés les ressources en eau sont menacées par des prélèvements excessifs - agricoles (irrigation) ou énergétiques (refroidissement des centrales électriques) - et par la pollution, en particulier agricole (engrais, biocides). Dans les pays pauvres, des centaines de millions de personnes n'ont pas accès à une eau de qualité alimentaire, et des zones de plus en plus importantes évoluent vers la désertification par déforestation et surexploitation : sans compter que l'industrie et l'agriculture y déversent sans précaution de nombreux produits interdits ou réglementés sous nos cieux. L'Organisation mondiale de la santé (OMS) estime que chaque jour dans le monde 25 000 personnes meurent pour avoir bu de l'eau polluée ou par manque d'eau. Beaucoup de conflits sont nés ou se sont développés - au moins pour partie - autour des problèmes d'accès aux ressources en eau : conflits frontaliers entre l'Inde et le Népal, le Sénégal et la Mauritanie, la Bolivie et le Pérou, etc. Au Moyen-Orient, le Jourdain est au coeur du règlement des conflits israélo-arabes : le plateau du Golan, pierre d'achoppement entre Israël et la Syrie, commande le contrôle des ressources en eau de la région. Si l'énergie a été au cœur du XXe siècle, l'enjeu à venir est celui de l'eau : ici, être capable de l'utiliser sans la gaspiller ni la dénaturer ; là-bas, améliorer les conditions de vie pour que chacun ait accès à une eau potable, et promouvoir des techniques agricoles économes en eau, permettant d'assurer l'autosubsistance de la population. L'eau est bien au coeur du développement durable. Jérôme Goust Alternative Santé-L'impatient , n° 259, sept. 1999